Un film d’Agnès Varda
2019
Long métrage documentaire
114 minutes
Couleur
“Cette causerie propose quelques clés pour regarder mon travail.
Je partage des réflexions sur ma « cinécriture ». Le film couvre deux siècles :
Au 20e siècle : de ma première fiction, La Pointe Courte, en 1954, aux Cent et une Nuits en 1996. Entre temps, j’ai réalisé des documentaires, des fictions, des longs et des courts.
Au 21e siècle : les petites caméras digitales ont changé mon approche au documentaire, avec Les Glaneurs et la Glaneuse en 2000 jusqu’à Visages villages avec JR en 2017.
J’ai commencé ma vie d’artiste visuelle en découvrant d’autres manières de partager mes émotions. Des installations avec des formes et des espaces différents. Des cabanes de cinéma recyclant mes propres copies de films. Et des triptyques atypiques…”
Agnès Varda
Synopsis
Peut-on raconter le cinéma d’Agnès Varda, figure du cinéma français ex Nouvelle vague ?
On diffuse ses nombreux entretiens.
On vient écouter ses causeries, (à l’étranger ses Talks).
Dans ce documentaire-ci, on la voit parler de ses 3 vies : photographe cinéaste et artiste.
Agnès est une bonne conteuse et les explications théoriques qu’elle donne de sa « cinécriture » sont accompagnées d’extraits de ses films et de propos spontanés.
Elle propose une lecture enrichie de ses références et de ses expériences. On la découvre souvent là où on ne l’attendait pas.
La 1ère partie « Varda par Agnès » concerne ses films depuis La Pointe Courte en 1954, jusqu’à l’an 2000.
Agnès commente la structure de ses films, courts et longs, ses choix de tournage et de montage. Elle cherche à combiner rigueur et inventivité.
On entre dans son univers, on y rencontre des petits commerçants, des pêcheurs, des acteurs célèbres et des gens de la rue.
Elle converse avec Sandrine Bonnaire la « Mona » de Sans toit ni loi et habille Jane Birkin en Vénus du Titien, elle filme aussi les Cubains, les Black Panthers et les hippies hollywoodiens !
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Elle raconte comment la perte de Jacques Demy lui a inspiré un film de cinéma Jacquot de Nantes, et le centenaire du cinéma une comédie Les cent et unes nuits.
Agnès exprime clairement dans ses documentaires son empathie pour les autres, dont les marginaux, les révoltés et les mal-aimés… mais elle a trouvé une forme et des couleurs pour raconter Le Bonheur et une méthode pour filmer les muralistes de Los Angeles en 1979 dans Mur Murs.
Elle dit aussi dans Documenteur comment transformer des images filmées par hasard par ci par là en langage d’émotions. Ses recherches d’écriture vont de pair avec son plaisir de découvrir des visages, des lieux et les mouvements de la vie.
Agnès commente la structure de ses films, courts et longs, ses choix de tournage et de montage.
Elle cherche à combiner rigueur et inventivité, en gardant sa liberté de ton.
Dans la 2ème partie, après un flash back sur ses années de photographie, Agnès raconte et commente sa vie d’artiste alternant des installations inspirées et des documentaires complexes.
Au XXIème siècle, ses films vont de Les glaneurs et la glaneuse tourné en 2000 avec les nouvelles petites caméras numériques jusqu’à Visages Villages co-réalisé avec JR en 2017.
Les glaneurs racontent eux mêmes la surproduction, le gâchis et la récup’ de ceux qui «ramassent et mangent ce que nous jetons». L’impact du film dure encore.
Agnès a aussi commencé sa vie d’artiste, à la Biennale de Venise en 2003 avec la triple installation vidéo Patatutopia célébrant les vieilles patates en forme de cœur, leurs germes et leurs radicelles.
Elle commente aussi sa découverte de la 3ème dimension, les espaces où elle place ses images ou ses constructions.
Elle dit ses surprises, ses émotions et les inventions que cette nouvelle liberté lui inspirent.
Glissant du cinéma à la vidéo, de la couleur au noir et blanc, de l’immobilité au mouvement elle crée des Triptyques Atypiques et une installation multiple Les Veuves de Noirmoutier.
En conversation avec Hervé Chandès qui l’accueille dans le jardin de le Fondation Cartier, elle raconte et commente ses choix et son nouveau rapport avec les « regardeurs ».
Toujours en quête de partage et de recyclage, elle a créé des Cabanes de cinéma fabriquées avec de la pellicules de films en 35mm devenus obsolètes.
Elle continue cependant à filmer ses voyages, et des artistes qu’elle rencontre.
De ses débuts de photographe dans sa 1ère vie à ses 90 ans, la vie d’artiste-cinéaste de dame Agnès est créative et originale.
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Production
Produit par Rosalie Varda
Producteurs associés Joëy Faré, Dany Boon
coproduit par ARTE France, HBB26
Scarlett production, mk2 films
Avec la participation de Ciné +
Avec le soutien de Kering,
Ava Duvernay – Eva Longoria – Kat Candler
Vic Mahoney – Nicole Kassell – Array Alliance
Enrico Navarra et Emmanuel Barth
Le MoMa,
La Fondation Cartier pour l’Art Contemporain
Le Centre National du Cinéma et de l’image Animée
Varda par Agnès © 2019
Ciné-Tamaris – Arte France – HBB26
Scarlett Production – mk2 films
Diffusions
Varda par Agnès – version longue de 114 minutes – a été projeté le 13 février 2019 en sélection officielle au festival de Berlin 2019.
Les deux unitaires Varda par Agnès, 1ère causerie (59 minutes) et 2ème causerie (55 minutes) ont été diffusés le 18 mars 2019 sur ARTE.
CINÉ TAMARIS ET ARTE France
présentent
VARDA PAR AGNÈS
Un film écrit et réalisé par
AGNÈS VARDA
Produit par
ROSALIE VARDA
Producteurs Associés
JOËY FARÉ
DANY BOON
coproduit par
HBB26
SCARLETT PRODUCTION
MK2 FILMS
avec la participation de
CINÉ +
Afficher plus
Avec le soutien de
AVA DUVERNAY – EVA LONGORIA – KAT CANDLER
VIC MAHONEY – NICOLE KASSELL – ARRAY ALLIANCE
ENRICO NAVARRA et EMMANUEL BARTH
THE MUSEUM OF MODERN ART, NEW YORK
LA FONDATION CARTIER POUR L’ART CONTEMPORAIN, PARIS
KERING
CENTRE NATIONAL DU CINÉMA ET DE L’IMAGE ANIMÉE
1re partie coréalisée par
DIDIER ROUGET
bras droit d’Agnès Varda
JULIA FABRY
directrice de production
CECILIA ROSE
Images
FRANÇOIS DÉCRÉAU
CLAIRE DUGUET
JULIA FABRY
son
DAVID CHAULIER
ALAN SAVARY
montage
AGNÈS VARDA
avec
NICOLAS LONGINOTTI
chef monteur
montage son et mixage
BORIS CHAPELLE
étalonnage
ALEXANDRA POCQUET
coordination de post-production
SOPHIE VERMERSCH
Avec les participations amicales de
SANDRINE BONNAIRE
NURITH AVIV
HERVÉ CHANDÈS
assistants opérateurs
MARGAUX HALLENSTEIN
MAËLENN DUJARDIN
ÉTIENNE BLANCHARD
CHARLOTTE MICHEL
opérateur time lapse
JÉRÉMY LESQUENNER
régie
JULIEN RAMBAUD
chefs électricien
STÉPHANE MACHET
ÉTIENNE BERNARDOT
chef machiniste
DAVID CAMPBELL
machinistes
THIBAUT GUENOIS
BENJAMIN CHAUDAGNE
création des oiseaux
CHRISTOPHE VALLAUX
accessoires
CORENTIN VIGNET
effets spéciaux
DAN RAPAPORT
assistants montage son
LOUIS DEURRE
LÉO PEUGEOT
administrateur
ERIC LEPRÊTRE
Stagiaires de Ciné Tamaris
LEÏLA TSAKAIEVA – MORGAN BIZET
PIERRE-ANTOINE BOURQUIN – STANISLAS BIESSY
AGNÈS remercie chaleureusement
sa petite équipe
et les techniciens de tous ses films, making of, reportages, boni
et
SANDRINE BONNAIRE
HERVÉ CHANDÈS
CLAUDE-ÉRIC POIROUX
NURITH AVIV
HANS-ULRICH OBRIST
PHILIPPE PIGUET
FABRICE PUCHAULT
NATHALIE OBADIA
MARTINE ABOUCAYA
SEMPÉ
JOANNA BRUZDOWICZ
MICHEL LEGRAND
MATTHIEU CHEDID
VÉRONIQUE BÉRARD – GEORGETTA MINZALA
Tous ceux qui l’ont aidée et ont entourée,
tout particulièrement ROSALIE VARDA-DEMY et MATHIEU DEMY.
ROSALIE VARDA et CINÉ TAMARIS remercient
VÉRONIQUE CAYLA
FABRICE PUCHAULT (et ses élèves à la Sorbonne) – KAREN MICHAEL
DANY BOON – VÉRONIQUE GUERET –VIRGINE LAPP
JOËY FARÉ
FRANÇOIS – HENRI PINAULT
NATHANAËL et ELISHA KARMITZ – JULIETTE SCHRAMECK
RAJENDRA ROY – SEAN EGAN
BRUNO DELOYE
ENRICO NAVARRA – EMMANUEL BARTH – SÉBASTIEN MOREU
MARTINE SAADA
LAURENT STORCH
STÉPHANE LEROUGE
VALÉRIE DUPORT – BÉRENGÈRE GAUCHER
MATHIEU LIRON
Les équipes de la Galerie Nathalie Obadia
Et de la Fondation Cartier pour l’Art contemporain
ARNAUD GOURMELEN, Quentin Calmont et Corentin Besnier,
le festival d’Angers et son public
Martine Gossieaux
Inès Allorant et Franck Gervier
les enfants à la plage de Noirmoutier : Aurélie, Elyas
Julianne, Mewen, Charly, Lucas, Zia
les enfants à la Fondation Cartier : Anoki, Esther,
Jeanne, Cléo, Brune, Raphaël, Eliott, Noé
location matériel image PLANIPRESSE
location matériel son LA PUCE À L’OREILLE
laboratoire photographique GRANON DIGITAL
salle de montage son et mixage LA PUCE À L’OREILLE
laboratoire numérique HIVENTY
assurance GRAS SAVOYE
Banque NEUFLIZE OBC – MICHÈLE GALLEGO – SOPHIE MINET
génériques AMÉLIE VAPPEREAU
dossier de presse et affiche FRÉDÉRIC ARHANCHIAGE et LÆTITIA LAGACHE
Extraits des films d’Agnès Varda
Uncle Yanco © Agnès Varda et enfants 1994
Cléo de 5 à 7 © Agnès Varda et enfants 1994
Daguerréotypes © Ciné Tamaris 1975
Black Panthers © Agnès Varda 1968
L’une chante l’autre pas © Ciné Tamaris 1976
Sans Toit Ni Loi © Ciné Tamaris films A2 1985
Le Bonheur © Agnès Varda et enfants 1994
Jacquot de Nantes © Ciné Tamaris 1990
Lions love (and lies) © Max Raab – Agnès Varda 1969
Mur murs © Ciné Tamaris 1980
Documenteur © Ciné Tamaris 1980
L’Opéra Mouffe © Agnès Varda et enfants 1994
La Pointe Courte © Agnès Varda et enfants 1994
Jane B par Agnès V. © Ciné Tamaris 1987
Kung Fu Master © Ciné Tamaris et la sept 1987
Les Cent et une Nuits © Ciné Tamaris et France 3 cinéma 1994
Les Glaneurs et la Glaneuse © Ciné Tamaris 2000
Les Plages d’Agnès © Ciné Tamaris- Arte France 2008
Agnès de-ci de-là Varda © Ciné Tamaris – Arte France 2011
Visages villages (Agnès Varda et JR)
© Ciné Tamaris – Social Animals – Arte France Cinema – Rouge International – Arches Films 2017
Images additionnelles
Photographies d’Agnès Varda © Agnès Varda et droits réservés
Photographies d’Agnès Varda et JR © visages villages 2017
Peinture La jeune fille et la Mort – Hans Baldung Grien 1517
Polyptyque Jan Van Kessel – L’Europe – 1664 – 1666
Extrait du film Le Bonheur – Thema Varda (ARTE France)
Archives INA © INA
Andy Warhol © Ewa Rudling
Extrait d’une interview d’Agnès Varda sur la Pointe Courte
avec l’aimable autorisation de Criterion Collection.
© 2007 The Criterion Collection
J’ai mal partout © J.J. Sempé Dessin paru dans l’album Beau Temps
(Editions Denoël)
L’Île et Elle – 2006
La Grande Carte Postale, Le Passage du Gois, La Cabane de l’Echec,
Ping Pong, Tong et Camping,
Les Veuves de Noirmoutier, Le Tombeau de Zgougou,
Le Triptyque de Noirmoutier
Fondation Cartier pour l’Art Contemporain
La Cabane du Chat – 2016
Installation pérenne à la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain
Bord de Mer – 2009
CRAC Centre régional d’art contemporain Languedoc –Roussillon à Sète
Triptyques atypiques – 2014
Marie dans le vent, Jeune Fille à la Tourterelle,
Alice et les vaches blanches
Galerie Nathalie Obadia
La Cabane du Bonheur – 2018
Galerie Nathalie Obadia
Paroles de Squatteurs – 2013
Le Voyage à Nantes
Hommage aux Justes de France – 2007
CNAP – Ministère de la Culture et de la Communication
Patatutopia – 2003
Utopia Station
Biennale d’art de Venise
musiques additionnelles
“ La Merula” de Tarquino Merula, Ensemble Suonare e Cantare –
CD Pierre Verany “Merula – Madrigali e Altre Musiche Concertate…” – PV700024 – ℗ARION 2000
Avec l’aimable autorisation de Arion Music, Paris – France
« Sans toi – play-back, arrivée à Montsouris »
Paroles d’Agnès Varda, musique de Michel Legrand
© WARNER CHAPPELL MUSIC France et EMI MUSIC PUBLISHING France
Extrait de la BOF « Cléo de 5 à 7 »
(p) WARNER CHAPPELL MUSIC France et EMI MUSIC PUBLISHING France
« Les Glaneurs et la Glaneuse »
musique de Joanna Bruzdowicz
© Ciné Tamaris
« Thème guitare et violoncelle»
musique de Joanna Bruzdowicz
© Ciné Tamaris
Visages Villages
(-M-)
© Labo M Editions
Ⓟ 2017 Labo M
Une co-production Ciné Tamaris – ARTE France
INTERNATIONAL SALES mk2films
Varda par Agnes ©
Cine Tamaris – ARTE France – HBB26 – Scarlett Production – mk2films – 2019
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