Dès le 1er novembre, Ciné-Tamaris et ARTE vous invitent à profiter du cycle exceptionnel Jacques Demy, une promenade enchantée dans l’univers coloré et féérique du cinéaste à travers une sélection de 10 films en version restaurée et un documentaire inédit tout en archives.
Sur la plateforme Arte.tv sont disponibles gratuitement les films qui ponctuent sa vie. Au noir et blanc de Lola, dicté par un budget limité, et de La baie des Anges succède un tourbillon de couleurs et de chansons qui fait sa renommée par-delà l’Hexagone. Avec la complicité du compositeur Michel Legrand, qui sera de quasiment toutes les aventures, Demy vogue entre comédies musicales (Les parapluies de Cherbourg, Les demoiselles de Rochefort, l’incompris Une chambre en ville), relectures de contes et de mythes (Peau d’âne, Le joueur de flûte, Parking) et pas de côté (L’événement le plus important depuis que l’homme a marché sur la Lune, avec un Marcello Mastroianni enceint), au fil d’une filmographie d’une remarquable cohérence, entrecoupée de silences prolongés.
Le jeudi 19 décembre, pour une soirée exceptionnelle, retrouvez Les Parapluies de Cherbourg diffusé sur ARTE à 20.55, suivi du documentaire exclusif Jacques Demy, Le Rose et le Noir à 22.25, également disponible sur arte.tv et Youtube ARTE Cinéma jusqu’au 10 janvier.
Jacques Demy, Le Rose et le Noir
Écrit par Frédéric Bonnaud et réalisé par Florence Platarets, le documentaire a été présenté au festival de Cannes cette année, dans le cadre de la sélection Cannes Classics et de la célébration des 60 ans de la Palme d’or des Parapluies de Cherbourg.
A travers des images exceptionnelles, des archives familiales et personnelles inédites, Jacques Demy se raconte. Des premières expérimentations cinématographiques dans le grenier du garage de son père jusqu’à son dernier film, Jacques Demy, le rose et le noir retrace le parcours d’un enchanteur qui a su s’appuyer sur ses propres gouffres pour élaborer des trésors à la fois emprunts de joie et de mélancolie, à sa propre image.
« Mes films sont des films déguisés. Souvent, la couleur, la musique, masquent le vrai pessimisme du propos. Sans parler de gaieté forcée. Mais je crois que j’ai la même démarche dans l’existence. Ce que l’on fait et ce que l’on est, c’est pareil. Je ne fais pas de différence. » Jacques Demy