
Un film d’Agnès Varda
1987 – Restauration 2K en 2014
Long-métrage de fiction
80 minutes
35 mm – 1/66
Couleurs
SYNOPSIS
Mystères des attirances, des désirs et des timidités, errances et erreurs du cœur…
Au cours d’un printemps pluvieux, une femme de presque 40 ans, Mary-Jane, tombe amoureuse ou plutôt glisse amoureuse d’un garçon de presque 15 ans, Julien, camarade de classe de sa fille Lucy.
Lui essaie de faire partager à Mary-Jane sa passion pour les jeux vidéo, surtout pour Kung-Fu Master, un jeu où un karatéka sautillant doit supprimer tous ses adversaires pour délivrer “Sylvia”. Au retour d’une escapade dans une île, tout sera remis en ordre par les familles et les proviseurs. Mary-Jane ne reverra plus Julien. Elle souffre de son silence. L’a-t-il aimée ? S’est-il moqué d’elle ?
Équipe artistique
- Jane Birkin : Mary-Jane
- Mathieu Demy : Julien
- Charlotte Gainsbourg : Lucy
- Lou Doillon : Lou
- Judy Campbell : la mère
- David Birkin : le père
- Andrew Birkin : le frère
Équipe technique
- Réalisation : Agnès Varda
- Images : Pierre-Laurent Chenieux
- Son : Olivier Schwob
- Musique : Joanna Bruzdowicz
- Montage : Marie-Jo Audiard
- Mixage : Paul Bertault
Festivals et prix
- 1988 :
– Sélection officielle au Festival de Berlin
– Festival du Film de Femmes à Créteil
– « Primo Mulheres » au Festival du Film de Femmes de Lisbonne
– MOMA, New York – Los Angeles – Florence – Stockholm – Feminale de Cologne - 1989 : Bruxelles – New Dehli – Hong-Kong
- après 1989 : Brisbane – Cambridge – Moscou – Palerme
Informations techniques
Visa n° 66.419.
Production : Ciné-Tamaris.
Avec le soutien de : en coproduction avec La Sept
Distribution: Ciné-Tamaris.`
Restauration : Film restauré en 2014 en 2K avec le soutien du CNC.






« Agnès retrouve ici une simplicité de ton qui lui permet de traiter ce thème délicat avec un infini doigté (…) Jane apporte à cette histoire qui lui tenait au cœur et à la tête, sa douceur, son regard blessé, ses gestes tendres de mère et parfois la gaucherie surprenante de son corps. (…) C’est sans doute le plus beau rôle qu’a tenu Jane à l’écran. »
Jacqueline Nakache, LA REVUE DU CINÉMA , mars 1988