BLACK PANTHERS (1968)

featured_black_panthers
featured_black_panthers

Un film d’Agnès Varda

1968 – Restauration 2K en 2013

Court-métrage documentaire

28 minutes

16mm – 1/33

Couleurs

SYNOPSIS

Black Panthers a été tourné à Oakland (Californie) au cours des manifestations autour du procès de Huey Newton, leader des activistes noirs. En été 1968, les Black Panthers d’Oakland ont fait plusieurs rallies d’information à propos du procès d’un de leurs leaders, Huey Newton. Ils voulaient – et ils ont réussi – attirer l’attention des Américains et mobiliser les consciences noires à l »occasion » de ce procès politique. 

Équipe technique
  • Réalisation : Agnès Varda
  • Assistant : Tom Luddy
  • Images : David Myers, Paul Aratow, John Shofill, Agnès Varda
  • Son : Paul Oppenheim, James Steward
  • « Soul Music » improvisée par les Black Panthers pendant les meetings
  • Montage : Paddy Monk
  • Primé au Festival d’Oberhausen 1970
  • San Francisco – Turin – Lisbonne
  • Festival International du Film de Femmes à Sceaux 1982

Visa n° 35.358.

Production : Agnès Varda.

Distribution: Ciné-Tamaris.

Détails du tournage: Filmé avec l’aide de Tom Luddy et Pascal Thomas.

Restauration : Film restauré en 2013 avec le soutien de The Film Foundation.

Générique relevé sur Copie 16 n° 2 – VF pas de visa d’exploit.

au générique BLACK PANTHERS
Reportage par Agnès Varda
Paul Aratow
Jean Baronnet
Pierre Lenoir
Tom Luddy
David Myers
Paul Oppenheim
John Schofill
Pascal Thomas
*** Copie 16 n° 1 – VA – pas de visa d’exploit. au générique

« Black is beautiful. Noir c’est noir, et l’Histoire ondule de mouvements en mouvements. 1968. En France, depuis le mois de mai, les revendications et les espoirs s’expriment violemment. Aux États-Unis, la communauté noire s’active autour du procès d’un leader des Black Panthers. Ce parti, ce mouvement, veut agir et établir des théories et des pratiques : Mind and Body Theory. Pascal Thomas obtient qu’on filme un entretien dans la prison de Huey Newton. Moi je viens de Los Angeles dès qu’il y a une manifestation, un meeting ou une marche. Je dis « French Television », je souris et je circule librement parmi les grands Noirs qui font leur entraînement. Je filme avec une caméra 16 mm prêtée par des activistes de l’Université de Berkeley. Les leaders font leurs discours : Bobby Seale, Eldridge Cleaver… Les femmes aussi expriment leur désir d’agir, de prendre des décisions et leur fierté d’être noires. Quant aux enfants, ils dansent sur l’air de : « Il faut Libérer Huey ! Il faut Libérer Huey ! ». Je crois que ce film court témoigne d’un moment précis et court de l’Histoire tourmentée des Noirs Américains. »